Selon la Défense civile de Gaza, 18 personnes ont perdu la vie suite à une attaque israélienne contre une école.

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Selon la Défense civile de Gaza, 18 individus ont été tués mercredi lors d’une attaque aérienne israélienne contre une école convertie en refuge pour déplacés. L’armée israélienne, quant à elle, déclarait avoir attaqué des « terroristes » du Hamas.

Borrell, à Beyrouth, demande une cessation de violence entre le Hezbollah et Israël.

Depuis Beyrouth, Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, appelle à une réduction des tensions sur le front libanais de la guerre avec Israël, qui menace de mener une opération d’envergure contre le Hezbollah pro-iranien.

Il a affirmé lors d’une conférence de presse avec son homologue libanais Abdallah Bou Habib qu’il était nécessaire de parvenir à une désescalade des tensions militaires.

Il a garanti que l’UE mettait en place « tous les moyens diplomatiques pour prévenir une escalade dans la région », tout en soulignant qu’il n’avait « aucune solution magique ».

À la frontière israélo-libanaise, le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien, et l’armée israélienne échangent des tirs depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, qui a atteint son 12e mois.

M. Borrell a ajouté que depuis sa dernière visite au Liban en janvier, les tambours de la guerre n’ont pas cessé de frapper, mais il a souligné que, selon lui, « le pire a été évité ».

Le chef de la diplomatie européenne a averti que la guerre totale dans le sud du Liban avec une invasion n’a pas eu lieu (..) mais la menace persiste, après avoir rencontré les principaux responsables libanais.

Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant avait répété lundi qu’Israël était résolu à rétablir le calme sur le front nord, « soit par un accord qui supprimera la présence du Hezbollah à notre frontière, soit par une action militaire ».

Selon le chef de la diplomatie européenne, il est nécessaire d’appliquer entièrement la résolution 1701 de l’ONU, ce qui permettrait d’établir un règlement global, y compris la délimitation de la frontière terrestre, entre le Liban et Israël, qui sont toujours en guerre.

Abdallah Bou Habib, son homologue libanais, a répété son engagement à mettre en œuvre cette résolution, qui avait mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

Selon elle, les hostilités doivent être interrompues et seuls l’armée libanaise et les Casque bleus de l’ONU doivent être déployés dans le sud du Liban.

Mercredi, Josep Borrell est arrivé au Liban lors d’une tournée régionale qui l’a mené au Caire. Il s’est rendu au siège de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) dans le sud du pays.

Selon un recensement de l’AFP, les combats entre Israël et le Hezbollah ont causé 619 décès au Liban depuis octobre, tandis que l’armée a rapporté 50 décès côté israélien.

Unanimes condamnations suite au décès d’employés de l’ONU à Gaza

Ce jeudi, le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré que la mort de six employés de l’ONU lors d’une attaque israélienne sur une école de la bande de Gaza était « totalement inacceptable ».

Selon le ministère, il est impératif que les travailleurs humanitaires ne soient jamais exposés aux roquettes, ajoutant que « l’armée israélienne a la responsabilité de garantir la protection des collaborateurs de l’ONU et des travailleurs humanitaires ».

Le responsable de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a exprimé son « indignation »

« La communauté internationale ne peut et ne doit pas accepter le mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire, notamment de la protection des civils », a affirmé Josep Borrell dans un message sur le réseau social X.

Antony Blinken, secrétaire d’État des États-Unis, a demandé la protection des travailleurs humanitaires et a affirmé qu’un cessez-le-feu soutenu par les États-Unis était le meilleur moyen de garantir leur précaution.
« Il est essentiel de garantir la sécurité des sites humanitaires, et c’est une question que nous continuons à discuter avec Israël », a-t-il affirmé pendant son séjour en Pologne.

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