Selon MSF, les attaques israéliennes « aggravent la situation humanitaire » à Gaza.Les combats continuent ce mardi 16 juillet à Gaza, où la situation humanitaire continue de se détériorer. Selon les ONG, la prise du point de passage de Rafah par les Israéliens au début du mois de mai a entraîné un « arrêt total » de l’assistance, avec 50 % des foyers classés en situation « urgente » pour risque de famine dans le nord du territoire.

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Les avis de conscription d’ultra-orthodoxes sont en train d’être envoyés par l’armée.
Ce mardi, après neuf mois de conflit à Gaza, l’armée israélienne annonce qu’elle allait commencer à émettre des avis de conscription à des juifs ultra-orthodoxes dimanche, suite à une récente décision de la Cour suprême concernant ce sujet important en Israël.

Peu de temps après cette annonce, des affrontements ont eu lieu près de Tel-Aviv, entre des manifestants ultra-orthodoxes et les forces de l’ordre à Bnei Brak, où des jeunes hommes qui refusent cet appel au service militaire ont bloqué l’autoroute et ont attaqué les policiers qu’ils ont qualifiés de « nazis », selon un porte-parole de la police.

Selon l’armée, des ordres de conscription seraient envoyés le 21 juillet à des ultra-orthodoxes, mettant en évidence dans son communiqué « les besoins opérationnels accrus » après plus de neuf mois de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, avec une augmentation des violences en Cisjordanie occupée et des affrontements transfrontaliers presque quotidiens avec le Hezbollah libanais.

Cependant, elle n’a pas donné de détails sur le nombre de personnes touchées par cette vague d’appels, première étape en vue d’une incorporation dans les douze prochains mois.
La population israélienne compte 13 % d’ultra-orthodoxes (environ 10 millions d’habitants). Ils étaient historiquement dispensés du service militaire obligatoire en Israël, s’ils étudiaient les textes sacrés du judaïsme, selon une exemption mise en place par David Ben Gourion, fondateur de l’État d’Israël, en 1948.

Cependant, en juin, la Cour suprême a décidé que les étudiants des écoles talmudiques devaient être conscrits, considérant que le gouvernement n’avait pas le droit de continuer à les dispenser de servir dans l’armée « en l’absence d’un cadre légal approprié pour la dispenser ».

Selon la Cour, il existe une « discrimination importante » et alors que plusieurs centaines de milliers de soldats et de réservistes ont été engagés dans la guerre à Gaza, « l’inégalité du poids est plus prononcée que jamais ».
Cette décision a été critiquée par plusieurs personnalités ultra-orthodoxes influentes, certaines demandant à ne pas tenir compte de l’appel de l’armée.

Les « haredim » (« craignant Dieu » en hébreu), qui interprètent strictement la loi religieuse juive et vivent souvent en retrait sur leurs communautés, estiment que l’étude de la Torah est aussi protectrice du pays que l’armée.

Depuis longtemps, la question de leur conscription est un enjeu politique important en Israël. En 2018, elle avait engendré une crise qui avait conduit le pays à cinq élections législatives en quatre ans, sans que le débat ne soit terminé.

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