Les exigences pour les facultés de médecine en Haïti sont renforcées par le ministère de la Santé publique et de la population.La Direction générale du ministère de la Santé publique et de la population a réaffirmé dans un communiqué de presse officiel son engagement à ce que le ministère collabore de manière fructueuse avec les institutions académiques des sciences de la santé. Cette initiative fait partie de la politique de régionalisation, qui vise à améliorer la qualité des services de santé à l’échelle nationale.
Selon le communiqué du ministère, la première étape de cette initiative a été réussie et il se concentre désormais sur la consolidation et le renforcement des partenariats existants afin d’assurer une formation médicale de qualité et accessible à tous.
Cependant, une nouvelle disposition essentielle a été annoncée : la cartographie pour la régionalisation étant exhaustive, aucune reconnaissance supplémentaire ne sera accordée à une faculté de médecine qui n’a pas son propre hôpital. L’objectif de cette décision est de garantir que chaque établissement de santé académique dispose des infrastructures requises pour fournir une formation pratique appropriée à ses étudiants, tout en contribuant directement aux soins de santé locaux.
Le Directeur général du ministère de la Santé publique et de la population, le Dr. Gabriel Thimothé, a exprimé sa reconnaissance envers toutes les personnes concernées pour leur compréhension et leur soutien constant dans le respect de ce nouveau dispositif.
Il est prévu que cette décision marque un tournant majeur dans le domaine de la santé en Haïti, soulignant l’importance d’une infrastructure hospitalière solide comme condition indispensable pour la reconnaissance académique des facultés de médecine. Cette décision vise à assurer une formation optimale des futurs médecins, favorisant ainsi une meilleure prise en charge des patients à travers tout le pays.
