Ce dimanche 28 septembre 2025, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, la Fédération pour la Paix Universelle (FPU), en collaboration avec plusieurs partenaires nationaux et internationaux, a organisé son deuxième Colloque pour la Paix. Cet événement s’est tenu dans un contexte mondial et haïtien marqué à la fois par les tensions, les incertitudes, mais aussi par un désir croissant d’engagement citoyen, de dialogue et de changement durable.
Ce colloque, placé sous le signe de la solidarité, du respect et de la construction collective, a rassemblé des personnalités engagées issues de différents milieux – juridiques, sociaux, éducatifs et religieux – toutes réunies autour d’un objectif commun : faire de la paix une réalité tangible et durable.
Des voix engagées pour une paix active et consciente
L’un des moments forts de la journée a été l’intervention de Politologue Joseph André Gracien JEAN, figure engagée du monde politique et défenseur actif des droits humains. Dans un geste empreint de dignité et de compassion, il a invité l’assemblée à observer une minute de silence en hommage aux peuples palestinien et ukrainien, tous deux durement touchés par des conflits prolongés.
« La paix ne peut exister sans mémoire. Il faut se souvenir pour mieux construire », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’une « Voie de la Paix », Plutôt qu’un idéal inaccessible, elle est pensée comme une voie concrète, ancrée dans le dialogue, la quête de justice et l’ouverture à l’autre.
La paix commence dans le foyer, affirme Maître Nathalie Wakam Cyprien
Autre intervention remarquée, celle de Maître Nathalie Wakam Cyprien, qui a orienté son message vers les fondements intimes de la paix. Pour elle, tout changement durable doit commencer au cœur de l’unité la plus élémentaire de la société : la famille.
« La paix, pour être réelle, doit s’enraciner dans les foyers. C’est là que naissent les valeurs qui façonnent les citoyens de demain », a-t-elle expliqué. Dans un discours à la fois simple et profond, elle a plaidé pour une paix juste, honnête, et loyale, convaincue que ces piliers peuvent soutenir une société solidaire, où le vivre-ensemble devient possible.
Le RHAPU, un réseau mobilisé pour pacifier les communautés haïtiennes
La journée a également permis de mettre en lumière le travail du Réseau Haïtien des Ambassadeurs pour la Paix Universelle (RHAPU), partenaire engagé de la FPU. Dans un pays comme Haïti, confronté à une crise sociopolitique profonde et à des conflits fratricides persistants, ce réseau joue un rôle clé pour ramener le dialogue, désamorcer les tensions et réconcilier les communautés.
À travers des interventions de terrain, des ateliers communautaires et un engagement constant dans les zones vulnérables, le RHAPU s’attelle à faire de la paix une réalité concrète, dans les quartiers, les familles et les institutions.
Profitant de ce colloque, le réseau a procédé à la nomination de nouveaux ambassadeurs pour la paix universelle. Ces personnalités, issues de divers milieux, auront pour mission de promouvoir activement la paix, de prévenir les conflits et de favoriser les dynamiques de réconciliation à travers le pays.
Un message d’unité et de responsabilité collective
Au terme de cette journée d’échanges et de réflexions, un message clair a été lancé : la paix est une responsabilité partagée. Elle ne peut être imposée d’en haut ni simplement souhaitée ; elle se construit par des gestes concrets, des choix quotidiens, et un engagement sincère.
La FPU et ses partenaires ont rappelé que la paix ne se limite pas à l’absence de guerre. Elle implique la justice, le respect des droits, la cohésion sociale et la dignité humaine. Et c’est ensemble, en multipliant les actions locales et les réseaux d’acteurs engagés, que cette paix pourra un jour prévaloir, en Haïti comme ailleurs.